CSRD : les PME craignent la complexité administrative

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CSRD : les PME craignent la complexité administrative

 Article réservé aux abonnés | Par  Arnaud Dumas | Publié le 06/10/2023

L’entrée en vigueur de la CSRD approche. Et déjà, les PME s’inquiètent de la manière dont elles vont devoir se conformer à la directive sur le reporting ESG. Pour la CPME, même les sociétés non mentionnées dans la directive devront à terme s’y plier, poussées par leurs parties prenantes. Mais pour l’instant, peu d’entre elles sont prêtes à y faire face.

Elles disposent encore de quelques années avant de devoir se plier au reporting ESG de la directive CSRD. Mais les PME de toute taille commencent déjà à s’inquiéter de sa mise en œuvre. La directive doit entrer en vigueur à partir de l’année prochaine, le gouvernement prévoyant de publier l’ordonnance de transposition début décembre. Seules les entreprises qui publiaient déjà une Déclaration de performance extra-financière (DPEF) devront s’y plier à partir de 2025, puis toutes les entreprises cotées de plus de 250 salariés à partir de 2026. "Mais cela ne concerne pas que des grands groupes, prévient François Asselin, le président de la CPME. À 250 salariés, une entreprise est encore une grosse PME. Et les grandes entreprises embarquent leurs parties prenantes dans le processus, donc des PME qui sont leurs clients ou fournisseurs."

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