L’application de la réglementation Disclosure montre de grandes disparités d’interprétation

Les sociétés de gestion doivent classer les fonds durables dans les catégories prévues par la réglementation Disclosure. , @CCO

BUSINESS CASE

L’application de la réglementation Disclosure montre de grandes disparités d’interprétation

 Article réservé aux abonnés | Par  Novethic, Arnaud DUMAS | Publié le 02/04/2021

Près de 25 % des actifs domiciliés au Luxembourg sont rangés sous les articles 8 et 9 de la réglementation Disclosure, qui classe les fonds en fonction de leur degré de durabilité. Les sociétés de gestion ont commencé à communiquer sur l’application de la Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) à leur gamme de fonds. Mais avec de fortes disparités d’interprétation de la classification européenne.

Cela fait presqu’un mois que la réglementation Disclosure (Sustainable Finance Disclosure Regulation, SFDR) est entrée en application. Depuis, les sociétés de gestion multiplient les communications sur la classification de leurs gammes sous l’article 8 ou l’article 9 du règlement européen. Axa IM annonce 90 % de ses actifs sous gestion conforme aux articles 8 et 9, pour CPR AM, c’est 96 %. Amundi affiche 656 produits financiers pour 452 milliards d’euros d’actifs sous articles 8 et 9, soit 60 % de ses actifs.

Cet article est réservé aux abonnés

Faites confiance à Novethic Essentiel pour déchiffrer les dernières actualités de développement et finance durable