Le plastique : un continent à risques

Publié le 09/07/2019 Article réservé aux abonnés Contenu réservé aux abonnés premium

Matériau miracle à ses débuts, le plastique rime davantage aujourd’hui avec surconsommation et pollution. La faute à une gestion inadaptée de la fin de la vie de ce produit dérivé du pétrole devenu une abondante source de déchets. Une puissante industrie lutte contre l’appel à la responsabilité défendu par les ONG et certains consommateurs. L’économie circulaire et la substitution des usages fournissent des alternatives fonctionnelles à l’addiction au plastique ; tandis qu’une notation ESG ciblée et des initiatives d’investisseurs tentent de faire passer le message auprès des entreprises pétrochimiques, d’emballage et de distribution de biens de grande consommation.


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Sommaire

I. Les entreprises face à l’émergence d’un nouveau risque : le plastique

1 - Le monde est submergé par le plastique pourtant la prise de conscience est tardive

2 - Pour les entreprises, la matérialité du risque plastique concerne leur réputation

3 - L’économie circulaire et la substitution restent bridées par les équations économiques

II. Investisseurs et entreprises à la recherche de solutions

1 - Des approches émotionnelles

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Les chiffres clés

  • 400 M tonnes

    Production annuelle de plastique

  • 10%

    Part de matière plastique recyclée

  • 80 - 120 Mds $

    Valeur des matériaux d’emballage plastique perdus chaque année pour l’économie, après première utilisation

  • 15 - 120 Mds $

    Estimation de la hauteur des investissements annuels pour atteindre un taux de récupération de 50% en 2030