Aux États-Unis, pro et anti-ESG en ordre de bataille avant les règles de la SEC sur le reporting climat

@Louis Velasquez/Unsplash

L'ACTU

Aux États-Unis, pro et anti-ESG en ordre de bataille avant les règles de la SEC sur le reporting climat

 Article réservé aux abonnés | Par  Paul Kielwasser | Publié le 21/03/2023

Le Congrès américain a voté début février une loi présentée comme "anti-ESG" par ses instigateurs. Elle s’oppose à la revue des critères de gestion pour les fonds d’épargne salariale proposée par Joe Biden. Le président des États-Unis a cependant décidé d'opposer son premier veto à l'application de cette loi. Cette escalade dans le débat sur l’ESG pousse les acteurs financiers à prendre position. Dans sa lettre annuelle, Larry Fink, PDG de BlackRock, donne des gages aux anti-ESG en expliquant qu’il n’est pas la "police de l’environnement". Le tout en attendant la publication des nouvelles règles sur le reporting climat de la SEC, attendues d’ici la fin mars.

Il est rare que le sujet des fonds d’épargne salariale déchaîne les passions. Ils sont pourtant au cœur de la dernière grande escarmouche sur l’ESG aux États-Unis. À peine installé, le Congrès républicain a voté une loi prenant le contrepied de l’administration Biden, qui avait révisé la définition stricte du devoir fiduciaire imposée sous Donald Trump. Le message est clair : les acteurs financiers ont intérêt à peser leurs mots concernant les nouvelles règles de reporting climat de la Securities and Exchange Commission (SEC). Joe Biden a toutefois opposé son premier véto à cette loi "anti-ESG", en expliquant que "cette loi mettrait en risque votre épargne retraite en rendant illégal de considérer des facteurs de risques que les députés républicains n'aiment pas".

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