@CE
L'ACTU
La définition SFDR de l'investissement durable, une future controverse
Article réservé aux abonnés
|
L'analyse de Nicolas Redon, l'expert de Novethic Essentiel.
Le règlement SFDR va-t-il être rattrapé par la sémantique ? Ces derniers mois, plusieurs observateurs ont accusé la formulation de la définition d’un investissement durable, pourtant centrale dans le dispositif, de laisser trop de place à l’interprétation. Pour mémoire, au sens de son article 2(17), est considéré comme durable un "investissement dans une activité économique qui contribue à un objectif environnemental, mesuré par exemple au moyen d’indicateurs clés en matière d’utilisation efficace des ressources […], en matière de production de déchets et d’émissions de gaz à effet de serre ou en matière d’effets sur la biodiversité et l’économie circulaire, ou un investissement dans une activité économique qui contribue à un objectif social […], ou un investissement dans le capital humain ou des communautés économiquement ou socialement défavorisées, pour autant que ces investissements ne causent de préjudice important à aucun de ces objectifs et que les sociétés dans lesquels les investissements sont réalisés appliquent des pratiques de bonne gouvernance […]". La mise en pratique de cette définition s’avère plus ardue que ne l’avait envisagé le législateur.
ARTICLES ASSOCIÉS
Bilan carbone : plus de la moitié des grands groupes ne respectent pas leurs obligations de reporting

Tribune : pour une nouvelle norme RSE post Iso 26000, par Patrick D'Humières
ESG, impact, éthique ISR, vert : les noms donnés aux fonds durables sont-ils un gage de crédibilité ?
CSRD : les sujets que la transposition en droit français du reporting ESG doit aborder
