La désignation de Marie-Anne Barbat-Layani à la tête de l’AMF crée des remous

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La désignation de Marie-Anne Barbat-Layani à la tête de l’AMF crée des remous

 Article réservé aux abonnés | Par  Anne-Catherine Husson-Traore | Publié le 26/10/2022

"Les conditions ne sont plus réunies pour que l’Autorité des Marchés Financiers fonctionne comme une Autorité Administrative Indépendante". C’est ainsi que Thierry Philipponnat, chef économiste de Finance Watch, annonce son départ du Collège de l’AMF. Cette prise de position fait écho à l’extrait de Cash Investigation vu près de 200 000 fois où Bruno Le Maire rappelle que la déontologie conduit sa secrétaire générale, Marie Anne Barbat-Layani, à ne pas traiter des questions bancaires.

Cela devait être une communication axée sur la nomination pour la première fois d’une femme à la tête de l’Autorité des Marchés Financiers : Marie-Anne Barbat-Layani. Désignée fin septembre par le président de la République, sa candidature a été approuvée par les commissions du parlement mi-octobre. Mais avant même que la future présidente de l’AMF prenne officiellement ses fonctions, elle est prise à partie publiquement. Ancienne dirigeante de la Fédération des Banques Françaises (FBF) de 2014 à 2019, elle était depuis secrétaire générale du ministère de l’Économie et des finances. Cette double casquette est à l’origine de la lettre ouverte publiée sur LinkedIn par Thierry Philipponnat, chef économiste de Finance Watch, intitulée "Pourquoi je quitte le collège de l’autorité des marchés financiers".

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