Stuart Kirk, ex-dirigeant de l'investissement responsable de HSBC , Capture d'écran
L'ACTU
La désinvolture climatique d’HSBC détricote le storytelling du secteur financier construit sur l’Accord de Paris
Article réservé aux abonnés|Par Anne-Catherine Husson Traore|Publié le 28/05/2022
Stuart Kirk restera peut-être celui qui a fait tomber la stratégie de communication de la finance verte. Le 19 mai, alors dirigeant de l’investissement responsable d’HSBC, il fait un discours sur le changement climatique à la conférence" Moral Money" du Financial Times qu’il a fait valider par ses chefs deux mois avant. Il tente dans ce discours de relativiser le catastrophisme climatique. "Nous ne devrions pas nous inquiéter du changement climatique, a-t-il déclaré. Le fait de prédire la fin du monde dans quelques années est devenue une banalité qui ne retient plus l’attention car qui se préoccupe que Miami soit six pieds sous l’eau dans 100 ans ? Après tout c’est aussi le cas d’Amsterdam depuis des décennies et c’est un bel endroit !"
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