Les mégaprofits pétroliers, symptôme d’une transition climatique loin de son potentiel

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L'ACTU

Les mégaprofits pétroliers, symptôme d’une transition climatique loin de son potentiel

 Article réservé aux abonnés | Par  Paul Kielwasser | Publié le 24/02/2023

TotalEnergies, Shell, BP, ExxonMobil et Chevron ont amassé plus de 150 milliards de dollars cumulés de bénéfices en 2022. La majeure partie de ces revenus historiques sera redistribuée aux actionnaires et aux créanciers, tandis que les ONG fustigent la faiblesse des investissements de ces entreprises dans les énergies renouvelables. Sans politiques publiques plus ambitieuses, ce déséquilibre pourrait se maintenir et constituer un frein à l’action climatique.

Le capital sympathie de Bernard Looney aura fait long feu. Considéré comme modérément plus ambitieux que ses pairs car il avait pris l’engagement de réduire de 40% la production pétrolière de BP d’ici à 2030, le PDG de la major britannique est revenu sur cet objectif (abaissé à -25%) lors de la présentation des résultats annuels 2022. Un mauvais signal, à l’heure où les activistes environnementaux, le président des États-Unis et même le secrétaire général de l’ONU questionnent l’éthique des mégaprofits pétroliers et gaziers. Mais une décision de logique financière, dans une période d’incertitude où les impératifs de sécurité énergétique provoquent des injonctions contradictoires.

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