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L'ACTU
Les mégaprofits pétroliers, symptôme d’une transition climatique loin de son potentiel
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Le capital sympathie de Bernard Looney aura fait long feu. Considéré comme modérément plus ambitieux que ses pairs car il avait pris l’engagement de réduire de 40% la production pétrolière de BP d’ici à 2030, le PDG de la major britannique est revenu sur cet objectif (abaissé à -25%) lors de la présentation des résultats annuels 2022. Un mauvais signal, à l’heure où les activistes environnementaux, le président des États-Unis et même le secrétaire général de l’ONU questionnent l’éthique des mégaprofits pétroliers et gaziers. Mais une décision de logique financière, dans une période d’incertitude où les impératifs de sécurité énergétique provoquent des injonctions contradictoires.
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