Données climatiques : "ne cédons pas aux entreprises anglo-saxonnes, l’Europe est en avance", explique Alain Grandjean, cofondateur de Carbone 4

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Données climatiques : "ne cédons pas aux entreprises anglo-saxonnes, l’Europe est en avance", explique Alain Grandjean, cofondateur de Carbone 4

 Article réservé aux abonnés | Par  Arnaud Dumas | Publié le 06/07/2022

La création d’un comité directeur sur les données liées au climat par Emmanuel Macron et Michael Bloomberg, envoyé spécial du climat pour l’ONU et fondateur de l’entreprise de services financiers, a fait sortir l’équipe de Carbone 4 de ses gonds. Alain Grandjean et ses deux associés, Jean-Marc Jancovici et Laurent Morel, ont rédigé une tribune dénonçant une initiative qui fait la part belle aux fournisseurs de données anglo-saxons. Alain Grandjean explique pourquoi une plateforme internationale de reporting est inutile et comment accélérer la transformation des entreprises.

Pourquoi l’initiative internationale sur les données climatiques, annoncée par Emmanuel Macron et Michael Bloomberg, vous pose-t-elle problème ?

Je ne vois pas pourquoi, sous prétexte qu’il existe de très grandes entreprises dont la marque est connue au niveau international, comme Bloomberg, S&P, Moody’s, on devrait forcément se plier à leur méthodologie et la rendre universelle. Ce n’est en rien une raison suffisante pour penser que leur norme est la référence ! À l’inverse, il existe de très bonnes méthodologies en Europe. Le bilan carbone pour commencer qui devrait être imposé à toutes les entreprises d’une certaine taille. Le référentiel NZI et d’autres méthodes que nous avons développées avec et pour nos clients ; mais pas seulement : il y a la méthode ACT de l’Ademe, ainsi que les méthodes développées par plusieurs de nos confrères.

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