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"Il est difficile aujourd’hui d’élaborer un label ISR dans lequel on ne serait pas sûr du traitement du climat", Michèle Pappalardo, présidente du comité du label ISR
Article réservé aux abonnés|Par Arnaud Dumas|Publié le 29/07/2022
Le comité du label ISR présidé par Michèle Pappalardo vient de rendre sa copie. Il soumet à consultation cet été ses propositions de refonte du référentiel. Au menu, pour la première fois dans le label, des exclusions de certaines énergies fossiles. Mais aussi l’ajout d’obligation de déclaration sur le traitement du climat, sur la transition vers une économie bas carbone, ainsi que la prise en compte de la double matérialité. "Ce sont des évolutions structurantes", assure Michèle Pappalardo.
Vous publiez la proposition de refonte du label ISR. Comment la caractérisez-vous ?
Nous nous dirigeons vers la troisième version du label ISR, qui sera une révision plus en profondeur que celle de 2020. L’idée consiste à repenser le label dans le contexte actuel, dans lequel la finance durable connaît une forte évolution. C’est donc une révision plus fondamentale. Nous réfléchissons au sujet dans son ensemble, tout en voulant maintenir la nature du label : un label ESG et non climatique, fondé sur la méthode "best-in-class".
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